Glia : l’inspiration

Je suis tombée sur un fil de la webtoile qui m’a fait découvrir l’imagerie médicale par fluorescence, et un peu comme Chantal Goya « j’ai découvert un monde merveilleux » ! 🙂 Les neurones et à leur service les gliales* (ou glia) composent dans notre tête des bouquets sublimes qui sont mis en valeur par ces substances fluo.
J’ai, à dessein, traité ce microcosmos sur un maxi format. Je me suis aussi laissé la liberté de représenter ces cellules avec plein de techniques différentes (matière soufflée, au doigts, gouttes, traits, au fil…).
J’aime le contraste des couleurs, la liberté que cette toile abstraite offre à l’imagination, puisqu’en la faisant j’ai été transportée de ma caboche à l’explosion d’une supernova quelque part dans une belle galaxie pour revenir à travers les profondeurs abyssales tutoyer un banc de plancton fluo !

 

* D’après le Larousse : Ensemble de cellules associées aux neurones du système nerveux central, les cellules gliales (ou glie ; du grec γλία (glia), « la colle ») assurent nutrition, soutien, défense etc. aux neurones. Elles jouent un rôle dans la communication synaptique et donc dans le traitement de l’information par le système nerveux, c’est-à-dire dans la « pensée » dans le langage commun. Les cellules gliales représentent environ 50 % du volume cérébral et presque 90 % des cellules du cerveau. Le fait fut découvert au début du XXème siècle, et donna par déformations journalistiques successives, naissance au mythe que « nous n’utiliserions que 10 % de notre cerveau pour penser ».

Le tableau :

glia